parole je suis monté sur mon tracteur
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Jesuis monté sur le tracteur darla dirladada J'ai fait pété le démarreur darla dirladada Et le tracteur n'est pas parti darla dirladada Je suis descendu du tracteur darla dirladada Ouvert le
Servirson prochain “Il y avait à Joppé, une femme nommée Tabitha, ce qui signifie Dorcas (gazelle) elle faisait beaucoup de bonnes œuvres et d’aumônes.”
Dansl'esprit de n'importe qui, un jour, je serais entré dans l'histoire. Je pense qu'ils le savent maintenant, parce que tout le monde sait. [Refrain: Skylar Grey] Tout le monde sait que tu n'es qu'un connard. Partout où tu vas. Les gens veulent rentrer chez eux, tout le monde le sait.
J'ai 75 ans, je suis marié, j'ai 2 enfants et je vis à la campagne. À l'été 2015, je me suis retrouvé face à un tracteur à l'arrêt, sur un chemin étroit et boueux. J'ai demandé au conducteur de dégager la chaussée. Il est alors descendu de son véhicule et m'a donné plusieurs coups de poings, des coups de pied, tout en m
nonton lovestruck in the city sub indo. 20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 0506 LE TRACTEUR À CHENILLES Il tombait une pluie de jours fériés sur la ville, très fine, continue, durable, bénigne apparemment. La veille, on avait remis des prix aux élèves du collège et les voisins n’avaient cessé de faire du bruit durant toute la nuit. Vers l’aube, des voitures avaient longtemps sillonné les quartiers et des voix ivres avaient chantonné à tue-tête. – C’est pas parce qu’on t’a pas remis un bon livre que tu veux pas manger, dit le père en français ! L’enfant était assis face à la fenêtre dont la bordure de base, large, lui tenait lieu de table. De temps à autre il passait un doigt sur la vitre pour rendre le dehors plus visible. – Si c’est le premier c’est le premier, dit la mère, elle aussi en français. Elle se tenait debout derrière son fils. Elle portait une robe très courte. L’enfant se taisait puis écouta sa mère quitter la pièce et se diriger vers la cuisine. Monsieur Rivet arriva sur l’autre trottoir, accompagné de son fils, tenant son parapluie fermé à la main. Ils pressaient le pas. Le fils avait un gros livre sous le bras. Le père et le fils cognèrent à leur porte. La porte s’ouvrit. Une tête de jeune femme apparut… Madame Rivet. – Regardez, regardez, cria l’enfant ! Le père ouvrit la fenêtre dans un geste saugrenu et lança au voisin bonjour Monsieur Rivet, bonjour Monsieur Rivet… le petit ça va ? ». Son fils à lui vit passer sa pauvre petite silhouette, devant l’estrade d’une classe de collège face à une autre silhouette très ample et qui avait tout le corps affalé sur le bureau, qui clamait hé ! bonjour monsieur du corbeau ! Monsieur Rivet tourna une tête blafarde, ridée au front, vers ce voisin un peu singulier, de sa main poussa sa femme et son fils et fit claquer derrière eux la porte. – Il m’a salué d’un clin d’oeil, dit le père en refermant la fenêtre, d’une voix basse. Puis considérant son fils pour moi tu es le premier, et c’est l’essentiel pour toi ; et puis – il passa une grosse main d’ouvrier sur la tête de l’enfant – c’est ton camarade, Alain ; c’est un bon élève aussi… – C’est pas vrai, cria l’enfant ! Même les professeurs savent que je lui montre en tout ! – Fallait pas lui montrer, dit la mère d’une voix grêle depuis la cuisine. – L’essentiel pour nous, coupa le père, c’est que tu sois meilleur vis-à-vis de tes camarades arabes. – Le fils des Guitane, il a reçu quelque chose, demanda la mère, toujours depuis la cuisine ? – Rien, grogna le fils. – Voila dit le père ; on demande pas plus ; on demande pas plus ; puis il glissa une pièce d’argent dans la main de l’enfant. L’enfant rabaissa son regard vers sa paume ouverte puis laissa glisser sur le sol les dix francs. Le père ramassa son argent. Il restait debout, un peu en retrait de la fenêtre. Lui aussi regardait le dehors. Les grains de pluie se remirent à battre férocement le carreau. Quelque chose gronda du côté de la montagne. L’enfant pensa à son cousin Ali qui habitait la campagne et qui faisait passer, dit-on, des jeunes vers le maquis… Toute la vitre semblait fondre comme de la cire quand Monsieur Rivet sortit de chez lui et se mit à courir sous la pluie. Un long moment passa. Puis de la gauche, en file indienne, apparurent des chars, qui avançaient sous une pluie de plomb, le canon oblique. Le père était debout derrière l’enfant et aussi la mère qui semblait grelotter dans cette minuscule robe ; tous trois observaient le défilé. – Le professeur de géographie a dit qu’un tracteur à chenilles n’a pas le droit de traverser une route goudronnée, cela esquinte le bitume. – Oui, murmura le père, mais ces engins-là sont très légers. – Ils sont fait d’aluminium, ajouta la mère et ses talons tambourinèrent le sol. * * * En bas, coule la rivière. Invisible, mais là. Imperceptible aussi. Mais là. La fenêtre est oblongue. Il se penche. Mais la rivière reste invisible. Il se penche un peu plus. Jusqu’à ressentir le verre froid contre un sourcil. En bas, de la bonne terre dans son champ de vision. Un tracteur à chenilles en son centre. Le tracteur vient de délimiter le grand champ. Une bande jaunâtre dans une tache ocre. Il dit il va pleuvoir ! la pluie ! la pluie ! L’odeur de paille lui frôle les narines. Il s’étonne. Les carreaux de la fenêtre étant fermés. Il écoute les deux autres se verser du thé dans de petits verres. Ils sont toujours attablés. Et parlent dans un mélange d’arabe et de français. La guerre ! dit l’un. La guerre ! dit l’autre. La guerre ! reprend le premier. Comme lui, ils ont dû recevoir le télégramme. Et sont venus ici s’escrimer avant le débat. Le tracteur quitte le champ et prend par la gauche. Il pleut… Le Nationalisme, fait l’autre. De biais les grains de pluie frappent au carreau de la fenêtre. En bas, la rivière doit avoir une couleur de limon. Charriant de vagues nuits. Le ciel se dégage. Se creuse. L’un des deux, le plus gros sûrement, raconte une histoire. Qui doit se rapporter à la guerre… Un colloque, on ne peut plus absurde. Le télégramme stipule vous invitons à assister à notre colloque en tant qu’ancien combattant. Sujet ce qui vous a personnellement poussé à rejoindre les rangs… Des enfants revenus de l’école traversent le champ. Ils vont très lentement. Puis se mettent à courir. De gros nuages s’enfuient par delà le champ sur d’autres montagnes. Pluie encore ! Dessus un essaim de gosses. Dans un moment l’un des garçons de l’hôtel dira je vais prendre quelques jours de repos pour m’occuper de mes enfants qui seront en vacances à partir de demain. Les deux autres commandent du café. Ils doivent être étrangers à cette région de Kabylie. Ils se sont trompés plusieurs fois de chemin pour arriver jusqu’ici et rient de leur mésaventure. On a vieilli ! On n’a plus nos vingt ans ! D’après le waeh… l’un doit être de l’Ouest. Chta chefna… chta tmermedna… Il parle de l’Ouarsenis. Des Aurès. – Quelle année, s’enquiert le deuxième ? – 1959, fait le premier ! – Tu as dû sûrement connaître Lahcene Kherfi ! – Que Dieu ait son âme ! fait le premier et il s’épongea le front d’un minuscule mouchoir. Le deuxième nous étions ensemble dans les monts de Beni Salah avant qu’il ne fût dans les Aurès. Le premier un baroudeur ! En bas, la rivière charriant des couleurs de nuits. Sa mère parlant de métal. Son père saluant Monsieur Rivet. Il sent l’odeur de paille mouillée à travers le carreau. Quelqu’un de dessous sa propre peau lui conseille de laisser un mot le mensonge familial m’avait poussé à rejoindre les rangs, puis de partir. Mais il se ravise. Puis il se remet à écouter ces deux voisins de table. – Je ne te crois pas, souffle le premier ! – Si ! si ! – Si tu cherches bien, tu trouveras un motif. – Sur la tête des martyrs ! – Ce n’est jamais sain de jurer ou de raconter une guerre, commence l’autre. On ajoute sûrement. On retranche parfois. Sa voix est très calme. Celle de quelqu’un qui se penche sur la margelle d’un puits, qui a déjà bu, qui observe le noir d’eau, qui hume le tout briques, liquides, feuilles d’arbres flottant… Nous possédions beaucoup de terres. Vinrent les roumis. Cinquante ans après, mes arrière-grands-parents commencèrent à vendre aux colons des lopins… Ces transactions continuèrent avec mon grand-père puis avec mon père. Apres la deuxième guerre mondiale, s’installèrent les maladies et la misère et ce dernier, pour subvenir à nos besoins, se remit à céder de la bonne terre pour quelques francs et à déboiser jusqu’aux coins les plus reculés du domaine. Et il vendait. Il vendait. Pour quelques sacs de blé. Pour une vache. Pour rien du tout… À la fin, nous dûmes quitter la vieille bâtisse des ancêtres qui se trouvait sur le dernier bon morceau de terre et construire un gourbi près du cimetière où étaient enterrés depuis des siècles les morts de notre tribu. J’avais vingt ans en ce tempslà. Un matin nous venions de déboiser un pan d’un versant de montagne, et à notre retour à la chaumière, nous vîmes le colon lui même, sur son tracteur à chenilles, en train de labourer le cimetière. Nous l’observâmes un bon moment en silence. Enfin, il consentit à descendre de sa machine et à venir vers nous c’est pour rattacher le tout, Messaoud ! Puis il ajouta tu bougeras pas la baraque ; je te payerai ce morceau aussi… Mon père ne dit rien. Le soir, ni moi ni mon père ne touchâmes au dîner. Le sommeil ne me gagna pas, non plus, cette nuit-là. Vers l’aube – il faisait une pleine lune sur la terre de Dieu – je sortis de la hutte et me dirigeai vers le carré de terre retournée. Il y avait beaucoup d’ossements. Beaucoup d’ossements… Il se tut un moment puis ajouta le lendemain je tuai le colon et rejoignis le maquis. Published by ahmed bengriche
1. ENTRE BRETAGNE ET PYRÉNÉES Entre Bretagne et Pyrénées, Y'a le pays où je suis né, Entre la Loire et la Gironde, Là où je suis venu au monde. Entre les vignes et l'océan, Bercé aux chants des goélands, Cà sent le Cognac à plein nez Dans le pays où je suis né. J'ai essayé de vivre ailleurs, Sur d'autres terres, des jours meilleurs, Oui, j'ai enragé de ne pas être né, En Bretagne ou en Pyrénées. Mais mes racines m'ont rappelé, Que j'étais né dans un carrelet, Cà sent le Pineau à plein nez Dans le pays où je suis né. Entre l'Aunis et la Saintonge, Vois mon pays comme il s'allonge, Le cul posé sur les raisins, Les bras tendus vers les marins. Il caresse du bout du pied, La Dordogne et le bordelais, Cà sent les cagouilles à plein nez Dans le pays où je suis né. Si tu passes un jour par ici, Viens dire bonjour à mon pays, Entre La Rochelle et Bordeaux, Tu auras mes îles en cadeau. Y'a pas besoin d'être une fine goule, Pour les langoustines et les moules, Et çà sent les huîtres à plein nez Dans le pays où je suis né. Entre Bretagne et Pyrénées, Y'a le pays où je suis né, Entre la Loire et la Gironde, Là où je suis venu au monde. 2. WANADOO, JE T'AIME Les yeux rivés sur mon écran, je suis branché sur Internet, Maintenant, j'ai des copains partout, aux 4 coins de la planète. Et j'ai vendu ma plus belle vache pour acheter cet ordinateur J'passe mes journées sur mon tracteur et puis la nuit quand tout l'monde dort, Je vais surfer sur Internet. C'est vrai je suis un peu crevé, mais maintenant y'a des gens qui m'aime, J'ai ton .com t'as mon .con, w Wanadoo, je t'aime. Et j'ai des frissons sur l'échine quand je clique avec ma souris, Et j'ai des amis jusqu'en Chine, je vois l'avenir qui me sourit, Quand j'vais surfer sur Internet. L'autre jour, je suis tombé en panne, on m'avait refilé un virus, Et pour moi c'était un vrai drame, çà c'est encore un coup des russes, Et comme il n'y a pas de docteur, pour soigner mon ordinateur, J'ai fait venir un spécialiste, çà m'a coûté une belle génisse, Et j'vais surfer sur Internet. Depuis que j'suis sur Internet, j'ai changé 3 fois d'paires de lunettes, Alors comme c'est pas remboursé, l'a bien fallu vendre la blanchette, Si y faut, on vendra l'taureau, le cheun et tout l'troupeau, Y faut bien faire des sacrifices et aujourd'hui pour s'en sortir Il faut surfer sur Internet. Je clique, je clique avec ma p'tite souris, 2 clics à gauche 2 clics à droite, J'ai ton .com, t'as mon .con, ollé tout con, ollé tout comme. Wanadoo, Wanadoo, je t'aime, Et j'ai bien reçu ton e-mail, t'auras bientôt de mes nouvelles, Mais je tombe de sommeil, Je vais tout mettre à la corbeille. Les yeux débranchés de l'écran, rien ne va plus, je suis ailleurs, En ce moment je suis à cran, je prends des anti-dépresseurs, A force de jouer à la souris, j'ai perdu mes meilleurs amis, Et depuis qu'ma femme est partie, j'me suis r'mis à pisser au lit, Que l'diable t'emporte cet Internet. J'croyais qu'ma vie allait changer, que j'étais à la pointe du progrès, Et j'ai failli m'faire interner par la faute de cet Internet, Je vais revendre tout ce drigail, dimanche à St Simon de Pellouaille, Cà m'remboursera pas ma belle vache, Cà m'remboursera pas ma génisse, Cà m'remboursera pas ma blanchette... tant pis... J'irais teurper sur la Ginette ! 3. LE FOU DU ROI Salut les filles, salut les gars, Salut à toi que je ne connais pas, Je suis venu te voir ou bien t'apercevoir, Je suis venu donner et recevoir Trois minutes pour séduire, J'ai passé ma chanson à la brosse à reluire, J'y ai mis de l'amour, trois minutes pour séduire, Cà ne va pas suffire pour dire tout c'que j'veux dire, Ca sera bien trop court... J'ai des chansons à boire, d'autres qui se dansent, Je raconte des histoires de temps en temps quand j'y pense, Dans l'avion qui m'emmène, le taxi qui m'ramène Je suis le troubadour des temps modernes. Une heure pour séduire, c'est juste ce qu'il me faut, Pour chauffer la machine à grands coups de feeling, Une heure pour séduire, mais ce n'est pas de trop, Les soirs de chaudes ambiances, les soirs où çà balance. Je suis le troubadour de l'an 2000, Je chante pour la terre, je chante pour la ville, Je dors dans les trains et un peu n'importe où, La vie de musicien, c'est une histoire de fou... Deux heures pour séduire, c'est plus qu'il n'en faut, Cà devrait te suffire, pour avoir ma peau, Deux heures pour séduire, et tu en veux encore, J'en crève de plaisir, mais tu voudrais ma mort. Je ne tiens pas en place, c'est mon tempérament, Je pars avec de l'audace, une poignée de chansons, Je suis un intermittent des quatre saisons, Je ne me sens pas vraiment menacé d'extinction, Enfin, protégez le...protégez moi... Protégez le...protégez moi... Protégez le...protégez moi... Protégez le...le fou du roi... 4. AUX CHANTS DES PEUPLIERS Aux chants des peupliers, je remonte la Charente, J'ai traversé la mer et aujourd'hui je rentre, Je n'ai rien oublié, de ma région de France, Aux chants des peupliers, je rentre. J'apporte des nouvelles de nos lointains cousins, Partis de La Rochelle, chassés par la faim, C'est bien triste misère que de quitter sa terre, Aux chants des peupliers, je rentre. Je passe l'île Madame, Port-des-barques et Rochefort, Le vieux pont transbordeur, dans un dernier effort, Ce soir je dormirais au creux de mes Charentes, Aux chants des peupliers, je rentre. Je laisse la Boutonne dormir dans son lit, A la saison d'automne, que le fleuve est joli. Ouvrez les éclusiers, je n'en peux plus d'attendre, Aux chants des peupliers, je rentre. Je croise les gabarres, venues du Limousin, Salue les vignerons penchés sous le raisin, Qu'il est doux de rentrer un soir de septembre, Aux chants des peupliers, je rentre. Chantez les peupliers, que mon père a planté, Et j'ai les yeux mouillés de revoir mon clocher, Il est vrai que chez moi, les gens ont le cœur tendre, Aux chants des peupliers, je rentre... 5. MON AIX Quand le hasard me guide au bord de l'océan, De celles que j'aperçois quand le temps est clément, Tu es ma préférée, sans bruit et sans autos, Et pour aller te voir, je prendrais le bateau. C'est pourquoi ce matin, j'embarque dans la navette, Au milieu des pêcheurs, sous le vol des mouettes, Et voyant au lointain ton profil verdoyant, Où j'irais tout à l'heure, tranquille et nonchalant. Traversant le village et ses roses trémières, Qui bordent les maisons toutes blanches en lumière, Bercées par le murmure des vagues qui emportent, Un peu plus chaque jour, ton rocher qu'elles grignotent. Je rejoins le sous-bois, les chênes et les pins, Qui arrêtent le vent où montent les parfums, Que le sentier m'emmène au bord de la falaise, Où s'ouvre un coin de sable, de silence et de rêve. Mais le soleil décline, il faut s'en retourner, Et prendre encore le temps, sur la plage ombragée, De déguster les moules arrosées de blanc frais, Jusqu'au coup de sirène qui me ramène au quai. C'est en quittant le port, triste mais rassasié, Je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée, Que vont-ils faire de toi, mais je suis bien tranquille, Tu es bien trop petite, tu resteras mon île... Tu es bien trop petite, tu resteras mon île... Tu es bien trop petite, tu resteras mon île... Tu es bien trop petite, tu resteras mon île... 6. CHEZ MOUÉ C'est un verre de Pineau, le jus de nos souchauts Qu'on boit à l'apéro, chez moué C'est un verre de Cognac, un X-O de fin bois, Que l'on boit au digeo, chez moué. [Chorus] Chez moué..........chez moué Chez moué..........chez moué Et tous ces vieux carrelets, qu'on dirait des girafes, Les pattes dans la fagnasse, chez moué, En avant-y pêchés, des meuils et des mulets, Tous ces jolis carrelets, chez moué. C'est l'éclade de moules aux aiguilles de pins, Que l'on mange à pleine goule, chez moué, En voulez-vous des huîtres, bien affinées en claire, En été, en hiver, chez moué. Quand ô tombe un bouillard, on voit les cagouillards, Chercher les petits gris, chez moué, Des cagouilles au beurre d'ail, ou la sauce aux lumats, En veux-tu, en voilà, chez moué. C'est à la nuit tombée, quand la pêche est feurmée, Qu'on va à la veurmée, chez moué, Des anguilles grillées, salées et persillées, Une bonne fricassée, chez moué. Les drôles et les drôlesses, les charentais de pure race, Allez voir d'au pays, allez..... Vous reviendrez toujours, par la mer et la vigne, Vous reviendrez un jour, chez moué. 7. LA PART DES ANGES Toi qui est de passage sous le ciel charentais, Va pas t'imaginer si tu entends chanter, Que tu es devenu fou ou bien paranoïaque, Il y a des gens là-haut qui respirent le Cognac Celui qui s'évapore vendange après vendange Et qu'on a baptisé si bien "la part des anges". Ha ! les petits gâtés qui sont au paradis, Qui respirent nuit et jour les embruns de l'eau de vie, Ca me rassure un peu, je suis moins attristé De savoir qu'il n'est pas perdu pour tout le monde Le Cognac qui s'échappe au travers de la bonde. 23 millions de bouteilles qui s'en vont tous les ans, Pour rejoindre le soleil, sans l'aide d'un palan, De toutes les distilleries qui parcourent la campagne, Et jusqu'à Segonzac qui fait la Grande Champagne, Que ce soit chez Otard, Martell ou bien Prunier, Les anges prennent leur part, personne n'est épargné. Et quand je partirais pour la dernière vendange, Que mon corps embaumé monte jusqu'aux archanges, Que mon âme s'envole dans un parfum céleste Juste au dessus des chais pour continuer l'ivresse, Pour rejoindre les ancêtres et chanter les louanges Du Cognac qui donne chaque jour sa part aux anges. 8. PEUPLE DE FRANCE Mais sous les cendres du malheur, Couvent les braises, faibles lueurs, Mais que le vent de la révolte Réveillera encore plus forte, Oui, encore plus forte. Alors le feu s'allumera, Et l'on verra encore une fois Les hommes puis les femmes, Descendre dans les rues Et hurler à leur dignité. Peuple de France, réveille toi, Tes enfants seront fiers de toi, Peuple de France, relève toi, Tes enfants seront fiers de toi. Pour tous les milliers d'innocents, A ceux qui ont versé leur sang, Contre les loups et les vautours, Pour que la flamme de l'amour, Brille, brille toujours. Alors le feu réchauffera, On verra pour la première fois, Des hommes et puis des femmes Descendre dans les rues Et chanter pour leur liberté, liberté... 9. LE TANGO DE MATIGNON [Chorus] La politique, c'est de la crotte de bique, Pour moi tout çà, c'est du pipi de chat Pipi de chat. Y pouvant pas manger des mojhettes piates, Faut pas peuter, quand on porte la cravate, A l'Elysée, pourtant y s'gênant pas, Y peutant tous dans la soie. Pour s'consoler, on fait du travail nègue, Y'a pas de raison, que j'buvions que du vinaigre, Moi, je mettrais de l'eau dans mon vin, Quand il n'y aura pas plus de pots de vin. L'agriculture, ô va comme ollé m'né, La France, pourtant, un pays de goules fines, C'est l'Amérique, qui nous mène à coups de trique, Du Mac Donald, au maïs transgénique. Y n'en serrant, serrant, des poignées de mains, Pendant qu'nous autres, j'nous serrons la ceinture, Votez pour moi, olla ira mieux demain, Moi je peux plus les voir en peinture. C'est le tango, le tango de Matignon, Ceux qui buvant du Dom Pérignon, Un jour viendra, nous autre j'les inviterons, Et j'leur ferons manger des lavagnons. 10. CORENTIN La plage est jonchée de cadavres, Au matin d'une nuit d'orage, Mais le bateau qui a fait naufrage Est tombé sur le mauvais phare. [Chorus] C'est Corentin, le naufrageur Qui sème la mort et la peur. Les cendres sont encore fumantes, Mais elle est déjà loin la bande, Des malandrins et leurs butins, A leur tête va Corentin. Demain, ils seront en Armor, Pour allumer les feux de la mort, Maudits soient ces pilleurs d'épaves, Qui font noyer les équipages. Bateau qui veut rentrer au port, La nuit, quand le vent est trop fort, Assure toi bien tout d'abord, Que ce ne soit pas le phare de la mort. Attention aux soirs de tempête, Car il ne manque pas de bois sec, Qui flambe pour tromper la vigie, La bande à Corentin surgit. Attention à toi Corentin On va te pendre un beau matin, Et elles viendront te voir de loin, Les veuves pour te montrer du poing. C'est avec le bois des épaves, Que l'on brûlera ton cadavre, Et les navires désormais, Ils pourront naviguer en paix. C'est avec le bois des épaves, Que l'on brûlera ton cadavre, Et les navires désormais, Ils pourront naviguer en paix. 11. LE GORET À TITI Quand on a voulu tuer, le goret à Titi, Y nous échappé, le goret à Titi, Trois jours et puis trois nuits, J'avons mis les cheuns après lui, Enfant d'garce de chéti.......le goret à Titi. Quand j'lavons rattrapé, le goret à Titi, Y s'était encassé, le goret à Titi, Dans les marais de Champagnolles, De la vase jusqu'aux oumerolles, Ô y'avait plein de sangsues...... Qui étiant collées dessus. Olla fallut chercher, le tracteur à Titi, Pour le désencasser, le goret à Titi, Y s'était accouplé avec une fumelle de sanglier, Qu'était boune gens collée...... Sous l'goret à Titi. Olla fallut ramener, le goret chez Titi, Il avait tant teurpé, l'était plus bien chéti, Il était sec comme un cent d'ail, Vous parlez d'une belle goraille J'l'avons mangé sur le tail.....le goret à Titi. Qu'est ô qu' j'avons mangé, sur le goret à Titi, Les oreilles et la queue, ô vous mets pas en appétit, Les jambons, les saucisses, sentait tout le fraîchin, Les côtelettes et la tête......j'l'avons donné au chien. J'avons mis l'sanglier, à la place du goret, La fumelle était pleine, çà j'peux vous l'assurer, L'an prochain c'est promis, que nous a dit Titi, Je fermerais mon portail, Pour pas qu'le goret s'en aille, Si je suis pas abrami, On fera de bias rotis, Et puis à la Toussaint........ Jmangerons d'au marcassin......... 12. QUAND J'ÉTAIS BABA COOL Quand j'étais baba cool, on avait deux trois poules, Une chèvre et un jardin, un four à pain, On avait décidé de vivre en communauté, Pour fuir la société et vive la liberté On fumait l'herbe folle en riant tristement, La récolte était bonne... puisque le seul légume, Qui poussait au jardin, c'était du chanvre indien. Quand j'étais baba cool, l'hiver pour se chauffer, On bloquait les compteurs, branchait les radiateurs, Des nuits à ruminer devant la cheminée, Y'a du thé au jasmin, on verra bien demain, Il venait dans nos lits des filles aux cheveux rouges, Qui sentaient l'patchouli...quelques heures à s'aimer, Nous faisaient oublier que l'on étaient paumés. Quand j'étais baba cool, on ne tuait pas les poules, On laissait les canards au renard, De la soupe d'orties, riz complet, spaghettis, Quand on veut pas bosser, on s'y fait, Quand venait le printemps, on se faisait un mouton, Braconné chez "cours vite"....que la fête était belle, Marginale et charnelle dans un parfum rebelle. Quand j'étais baba cool, comme on ne faisait rien, Des voisins sympathiques nous envoyaient les flics, Alors un beau matin, en ouvrant grands les yeux, Ne voyant rien de bon, venir à l'horizon. J'ai laissé les babas, et j'ai laissé les cools, La chèvre et puis les poules.... Et je suis parti solitaire, guitare en bandoulière, Cà me fut salutaire.......... 13. LE CŒUR DANS UNE MAIN Puisque la vie est faite de caresses, Et de coups de poings dans la gueule, Puisqu'elle est faite de mensonges et promesses, Puisqu'il faut repartir seul. [Chorus] Le cœur dans une main, la confiance dans l'autre. Le cœur dans une main, la confiance dans l'autre. Car au milieu de ces riches qui trichent, Et qui souvent nous empoisonnent, Et que jamais, jamais on emprisonne, Choisis ton camp, il te faut repartir. Faut repartir, dans le vent de la vie, Qui nous fera tomber, et puis nous relever, Pour revenir sans doute un peu plus fort, De nouveau repartir, pour repartir encore. Arroser l'arbre de sa vie planté, Avec des larmes, de la sueur et du sang, Pour y cueillir, avant qu'il ne soit gâté, Le fruit sucré de sa liberté. Et puis un jour à force de patience, A force de confiance, viens la reconnaissance, Tu peux alors admirer sans vergogne, Oui, tu peux savourer, ce sera ta besogne. Alors un soir, à l'automne de ta vie, Si le malheur t'a épargné, Tu peux t'asseoir, savourer à l'envie, Le dernier combat que tu auras gagné. Pour que ta vie enfin...... Ne soit plus qu'une cascade de caresses, Et de soleil...... Sur ta vieille gueule, sur ta vieille gueule, Sur ta vieille gueule, sur ta vieille gueule, Le cœur dans une main.
Carl DEVLIES Messages 1617 Enregistré le 30 avr. 2004 2321 Localisation Wevelgem, Belgique Contact Re Boite hydro 744 Je connais le principe, mais je ne connais pas du tout l'arrangement dans la boîte. Je laisse donc la parole à Dalbert. On n'a jamais eu de soucis aux Agriomatic, sauf sur le 624 qu'on a acheté en 1965. Là, on a eu une fuite au niveau du distributeur du sélecteur des groupes. J'avais une dousaine d'années à l'époque, donc je ne me rappelle plus grand chose de cette intervention. Les deux 724 qui ont suivi n'ont jamais eu de problèmes. Le premier a tourné heures, le deuxième, acheté en occasion, tourne toujours, et a environ heures pour l'instant. On peut faire sortir l'homme de son IH, mais IH ne sortira jamais de cet homme. chaby Messages 29 Enregistré le 05 mars 2010 2300 Re Boite hydro 744 Message non lu par chaby » 12 mars 2010 2217 Pas de news pour mes soucis? Même des infos sur le fonctionnement du clapet.. Je vais pas changer le tracteur qd même... DALBERT Messages 552 Enregistré le 13 févr. 2010 2319 Re Boite hydro 744 Message non lu par DALBERT » 13 mars 2010 0021 salut chaby desole de ne pas avoir posté ce soir mais c'etait mon anniv et on a fait un peu la fete je me soucis de ton bleme demain soir si tout va bien bonne nuit Papounet 82 Messages 18012 Enregistré le 05 janv. 2006 1347 Re Boite hydro 744 Message non lu par Papounet 82 » 13 mars 2010 0823 Je pense à deux pannes conjuguées La roue libre du sélecteur mécanique glisse en position lente tortue Le distributeur piloté par le selecteur mécanique doit avoir du jeu dans sa tringlerie de commande; Je te passe de scans, dont la reproduction en version grand-public pourrait être reprochée a LTR chaby Messages 29 Enregistré le 05 mars 2010 2300 Re Boite hydro 744 Message non lu par chaby » 13 mars 2010 1149 Ok Dalbert prends le temps de récupérer.... Quant à Papounet, un grand merci pour tes infos, c'est exactement ce que je recherchais emplacement du clapet, fonctionnement du distributeur, vue détaillée du distributeur; TOUT est là. On va redémonter pour la sixième fois l'ensemble mais franchement on avance peu à peu; on avait un doute sur le remontage des pièces du distributeur hydraulique; donc là avec l'éclaté on va le démonter et vérifier que toutes les pièces sont là. On l'a démonté tellement de fois pour essayer de comprendre le fonctionnement avec de l'huile en faisant commuter la tige, avec de l'air... que peut être on a remonté une pièce à l'envers, va savoir?? Merci à tous pour vos conseils et infos, je vous tiendrai au courant, je vais aussi exploiter tes deux remarques Papounet si le distributeur est correctement monté. chaby Messages 29 Enregistré le 05 mars 2010 2300 Re Boite hydro 744 Message non lu par chaby » 13 mars 2010 2209 Pour le boisseau j'ai jeté un coup d'oeil sans mesurer, j'avais déjà lu qu'il existait une cote à respecter, cependant les tuyauteries qui tiennent ce distributeur sont costauds et au nombre de trois, de plus quand on manooeuvre le sélecteur de gammes on sent que le coulisseau est bien libre D'après les docs de Papounet ce coulisseau n'agirait que sur les disques arrières, j'en suis pas certain... J'ai bien regardé l'éclaté du distri hydraulique et ,il me semble que mon problème se situerait au niveau du piston de mise en pression comme si on était toujours en position de décharge, c'est pourquoi on arriverait pas à accrocher les diques, je me demande si on a pas remonté à l'envers une petite pièce qui vient obturer l'orifice de décharge quand la pression augmente, c'est comme si on avait une fuite continue. A voir je sais pas encore quand, mais RIEN n'est exclu!! Encore merci,a+ paul hoffer Messages 2830 Enregistré le 30 janv. 2006 2121 Localisation alsace Re Boite hydro 744 Message non lu par paul hoffer » 14 mars 2010 1100 Je n'ai pas suivi ce post depuis le début, le problème peut aussi venir de la pompe hydraulique qui fait la pression comme chez moi la clavette de l'axe était cassé et de ce fait n'entraine pas la pompe!!! A + PAUL chaby Messages 29 Enregistré le 05 mars 2010 2300 Re Boite hydro 744 Message non lu par chaby » 21 mars 2010 1033 Remontage du distributeur hier après midi après vérification du sens des pièces grâce aux schémas de papounet; démarrage de l'engin et ; à notre grand désarroi toujours pareil, pas de marche avant en gamme tortue avec le sélecteur hydro vers l'avant. On a pas mal dévissé la vis de "vitesse de réaction"; absolument rien, même pas un soupçon de désir d'avancer. On a ouvert le tuyau qui envoie l'huile sur les disques avant et il y avait PAS une goutte d'huile. On en a conclu que notre distributeur était mort, j'ai un peu de mal à l'admettre, il faut pas oublier qu'il a 5000h et qu'il était utilisé en tracto pelleavt, arrière, avt.... Je vois pas autre chose, quel est le prix d'un distributeur neuf ou occase? Merci les gars! Papounet 82 Messages 18012 Enregistré le 05 janv. 2006 1347 Re Boite hydro 744 Message non lu par Papounet 82 » 21 mars 2010 2315 pas de marche avant en gamme tortue avec le sélecteur hydro vers l'avant. Si c'est la seule chose qu'il te manque , c'est plutôt la roue libre du sélecteur mécanique qui est HS chaby Messages 29 Enregistré le 05 mars 2010 2300 Re Boite hydro 744 Message non lu par chaby » 21 mars 2010 2331 Toutes les actions faites avec le levier poussé vers l'avant ne fonctionnent pas, pas de marche avant en tortue, en rapide le tracteur ne bouge pas levier vers l'avant. J'en ai conclu que les disques avant ne s'enclenchaient jamais alors que les disques arrières eux s'enclenchent bien; en gamme arrière le tracteur recule bien. Je pense donc que la pompe fonctionne normalement. En effet papaounet m'avait déja parlé du pignon arrière je crois, je vais relire le post. qu'en pensez vous de ce levier vers l'avant inopérant? Papounet 82 Messages 18012 Enregistré le 05 janv. 2006 1347 Re Boite hydro 744 Message non lu par Papounet 82 » 21 mars 2010 2352 X44 levier tout à l'avant stop! Position ampli-hydro lent avec sélecteur mécanique en lent tortue, Ou inverseur avec sélecteur mécanique en arrière c'est la position juste un cran en arrière du stop chaby Messages 29 Enregistré le 05 mars 2010 2300 Re Boite hydro 744 Message non lu par chaby » 22 mars 2010 0012 Oui quand le levier est à fond vers l'avant c'est STOP, d'ailleurs dans cett e position il n'y a pas de cran, le levier revient tout seul. dans mon cas je n'ai aucune action lorsque le levier est vers l'avant et pas en position stop. Je me demande si c'est pas le mécano en herbe qu'il va falloir changer??
Publié le 05/05/2013 à 0805 Un grave accident domestique s'est déroulé hier vers 16 heures, à Rosières près de Carmaux. Un homme coupait son gazon avec un tracteur-tondeuse. Son fils de 3 ans, qui jouait dans le jardin, s'est rapproché de l'engin. Un instant d'inattention du père et le petit a mis un pied sous les lames de la tondeuse qui lui a sectionné plusieurs orteils. Les pompiers de Carmaux et le Smur d'Albi sont vite intervenus. Compte tenu de la nature de la blessure et de l'âge de la victime, décision a été prise d'évacuer le petit garçon sur l'hôpital des enfants de Purpan, à Toulouse.
Publié le 24/03/2013 à 0000 A l'occasion de la journée portes ouvertes du lycée Riquet, des élèves de 3e, venus hier en visite, se sont exprimés sur leurs le lycée agricole Pierre-Paul Riquet avait ouvert ses portes en grand, afin de recevoir les personnes susceptibles d'être intéressées par ses opportunités d'études lire notre édition du 23 mars. Nous avons donné la parole à trois jeunes, rencontrés sur place le matin, en visite dans ce qui sera vraisemblablement leur futur établissement, ceci dès l'année prochaine. Pierre, 15 ans, en 3e au collège de Caraman, en Haute-Garonne. Que souhaites-tu faire comme métier ? Agriculteur. Mes oncles ont une centaine d'hectares, avec du colza, du blé, de l'orge ou du tournesol et l'été, j'aide aux moissons ou à lever la paille. L'été je travaille, ça me plaît. As-tu une idée des études que tu vas faire ? J'envisage de les faire assez courtes, parce que j'ai envie de travailler tôt. À 17 ou 18 ans. Qu'est-ce qui t'a plu lors de ta visite ? L'espace en bas avec les arts, j'aime bien ce qu'ils ont fait dans le domaine artistique. Si tu reprenais la ferme de tes oncles, est-ce que tu changerais des choses ? Non, je travaillerais de la même façon. Les intrants ? Mon oncle ne veut pas mettre des OGM, il met juste des antilimaces, très peu de chose. J'aimerais bien l'agriculture bio mais en même temps, il est difficile de cultiver 50 hectares en bio. Mes oncles m'encouragent dans mon choix du lycée agricole… Intervient la maman de Pierre qui précise que les oncles ajoutent que "ce n'est pas évident" et qu'au "niveau informatique, il faut être au jus". Tu dis Pierre que l'informatique ce "n'est pas ton truc" ? C'est quoi alors ton "truc" ? Rester dehors ! Oui, bouger, parce que rester dedans avec un ordinateur, ça, je ne pourrais pas. Le GPS ? Ca ne sert à rien. Sur le tracteur de mon oncle, c'est juste pour éviter les obstacles… Comment ton envie de travailler la terre t'est-elle venue ? Depuis toujours. Je pense que c'est quand je suis monté dans la moissonneuse. Je devais avoir quatre ou cinq ans. Pierre souhaite travailler dans le domaine agricole le plus vite possible.
parole je suis monté sur mon tracteur